Située à l’est du village, cette forêt d’une surface de 190ha est bordée au nord par les champs du lieu-dit Elben, au sud par le circuit (ban de Biltzheim) et à l’est par la limite du ban de Rustenhart.
C’est une forêt dite « sèche ». Le sol est beaucoup plus caillouteux et perméable que dans le Thurwald. Ce qui en fait une forêt beaucoup plus sensible aux sécheresses. Chênes sessiles, charmes, érables et acacias sont les principales essences présentes. Malgré le développement relativement modeste des arbres, la forêt de la Hart n’en est pas moins riche écologiquement. Elle est d’ailleurs intégralement classée en ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique) et une partie en Natura 2000.
Elle était par le passé beaucoup plus clairsemée (voir photo 1950) et était parsemée de clairières où pâturaient des moutons. Très peu de ces clairières existent encore. La tendance, depuis l’abandon de ces pratiques pastorales, est à l’agrandissement de la surface forestière. L’agrandissement le plus marquant est à l’ouest de la forêt (coté village – comparer les 3 cartes) ou d’anciens vergers ou landes sont devenues des parcelles forestières. On peut encore trouver quelques fruitiers disséminés dans la « nouvelle forêt ».
La forêt a également « conquis » une douzaine d’hectares de lande communale au nord-est.
A noter également la présence de bunkers datant de la 2nde guerre mondiale. Ceux-ci sont peu à peu recouverts par la végétation, mais ils sont cartographiés et repérés par le Ministère des Armées.